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De La Buharaye Gilles

Lorsqu'en 1996, j'ai abordé le travail de la terre, du modelage, mes premières pièces à voir furent des visages.
Visages de jeunes femmes ou de jeunes filles aux YEUX CLOS comme assoupies, endormies.
Par la suite, ds corps sont apparus: nus féminins aux poses alanguies, coprs de femmes voluptueusement offertes dans leur sommeil. Petit à petit, les corps se sont enlacés, se sont mélangés dans une recherche frénétique du plaisir.
De 1997 à 1999, mon travail s'est essentiellement orienté vers l'expression de la SENSUALITE et dans le domaine de l'érotisme: Images et postures se multipliaient au plus proche de la réalité pout tenter d'exprimer de la manière la plus simple et la plus directe la grande
interogation qu'est le désir.
En outre, CREER DE L’IMAGE ETAIT POUR MOI UNE REPONSE, UN MOYEN TANGIBLE DE COMPENSER L’ABSENCE DU REGARD.

A partir de 2000, progressivement mon travail s’est éloigné de l’emprise du figuratif. Peu à peu en m’affranchissant de l’image académique et de la rigidité de ses règles, je découvrais de nouveaux horizons entre symbolique et abstraction : je devais laisser la place et le
champ libre à mon propre imaginaire, à mes propres images.
Lignes, mouvements, figures géométriques, volumes pleins ou vides, chaque nouvelle sculpture devient un instrument pour façonner l’espace. C’est une calligraphie, c’est aussi parfois une danse.
Actuellement, la question de L’EQUILIBRE et du DESEQUILIBRE est un sujet qui me passionne d’un point de vue technique d’abord, mais aussi dans ce que cela dégage et génère. Car je crois que cela nous renvoie de façon plus ou moins consciente à la manière
d’envisager et d’aborder notre rapport au monde, notre rapport à l’autre.

Mon email : contact@gillesdelabuharaye.fr

Mon site : http://www.gillesdelabuharaye.com